4 astuces pour mieux vivre l’errance diagnostique


Par : Vik
Il y a environ 1 an
Parfois cela fait des mois que vous sentez que quelque chose ne va pas chez vous.
Un sentiment, une gêne, une sensation, un désagrément ou encore une douleur font irruption dans votre vie et cela devient de plus en plus gênant. Votre entourage ne comprend pas forcément ce qui vous arrive, car cela ne se voit pas toujours, et peut-être que beaucoup d’entre eux évoquent la possibilité d’un problème psychologique.
Comme c’est énervant agaçant n'est-ce pas ? Car vous savez mieux que personne ce que vous ressentez.
C’est alors que vous décidez de consulter un médecin pour enfin mettre un nom sur ce que vous avez ; mais cela n'est pas toujours simple. Entre la méconnaissance de certains médecins concernant certaines maladies, et votre propre angoisse de voir la vérité en face, il arrive parfois que l’on se perde sur ce chemin-là.
Aujourd’hui je vous propose quatre astuces pour vous faciliter la vie !
1) Sans doute une des choses les plus importantes : éviter de vous rendre sur internet de façon compulsive lorsque vous êtes en phase aiguë ; vous ne parviendrez toujours pas à obtenir un diagnostic précis, et vous risquez d'augmenter davantage vos angoisses en regard de votre trouble. Il est préférable de prendre un rendez-vous le plus rapidement possible chez celui par qui tout commence : votre médecin généraliste.
2) Si après plusieurs tentatives votre généraliste ne vous apporte pas une réponse satisfaisante, n’hésitez pas à aller en consulter un autre. Votre “médecin de famille” ne vous en voudra pas et ne se sentira pas trahi pour autant ! Il sait que s’il vous connaît bien alors il est possible qu’il ne voie plus certaines choses. L’errance diagnostique commence bien souvent par un problème d’errance diagnostique, parce que votre médecin n’a pas été formé à voir ce que vous avez, et ne pourra donc logiquement pas vous diriger vers un spécialiste adéquat.
3) En parallèle, pendant que vous cheminez vers une réponse, vous pouvez déjà rechercher des pratiques qui vous soulagent. Parfois lorsque vous avez mal au crâne, vous prenez une gélule qui vous soulagera, bien que vous ne sachiez pas la raison de votre migraine. C’est la même chose pour tout le reste : il y a le soin thérapeutique d’une part, et le soin de confort d’autre part. Hypnose, acupuncture, sophrologie, homéopathie peut-être, n'hésitez pas à essayer différentes techniques pour prendre soin de vous, car parmi elles il en est probablement une (au moins) qui vous permettra de vous sentir mieux, en diminuant les désagrément que vous apporte ce trouble sur lequel vous n’avez pas encore posé de nom. C’est une bonne façon de prendre de l’avance sur votre traitement, et de ne pas vous sentir passif ; ce qui vous apportera une satisfaction psychologique.
4) Préserver votre santé dans les moments où ça va bien, dans les moments où vous n’avez pas de douleurs : bientôt vous serez fixé, et votre diagnostic mettra un nom sur ce que vous avez. Un traitement vous sera alors très certainement proposé. C’est toujours une bonne idée de préparer physiquement votre corps à recevoir ce traitement ! Hygiène de vie, alimentation, activité physique,... Commencer à adopter ces bons réflexes optimisera au maximum la prise d’un traitement, quel qu’il soit, et permettra en plus également d’éviter des rechutes ou encore de retarder la survenue d’autres problématiques de santé. Le sport pourra aussi vous permettre de favoriser une bonne élimination des toxines et ainsi d'atténuer les désagréments en termes d’éventuels effets secondaires médicamenteux. Cela vous permettra aussi de garder la main sur votre destin, ce qui vous fera le plus grand bien psychologiquement !
Tenez bon, sachez que toutes les mauvaises choses ont une fin.
Bonne chance !
Giacomo Di Falco, psycho-oncologue
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