À quoi ça sert un psy quand on a une maladie chronique ?

C’est vrai, un psy ne pourra pas vous guérir. Mais il peut vous aider à avancer dans cette épreuve en travaillant avec votre mental. D’une manière générale, aucun de nous ne peut avoir de contrôle sur les événements qui arrivent, même si nous aimons bien nous mentir à ce sujet, et préférer croire que c’est le cas. 

Nous ne contrôlons donc jamais ce qui nous arrive, pas plus le temps qu’il fait dehors que nos vies, mais en revanche, nous pouvons toujours travailler à contrôler ce qu’on en pense ! Car ce ne sont pas les événements qui nous troublent, mais bien ce qu’on en pense.  

Et lorsqu’on apprend à travailler sur soi, chez le psy, mais aussi un petit peu chaque jour, on apprend à faire de la place dans sa tête pour traverser les épreuves de la vie, en évitant par exemple de payer deux fois le prix des choses : une fois parce qu’elles arrivent, et une autre parce que la petite voix qui nous parle dans notre tête nous agresse, avec de l’angoisse ou encore de la culpabilité, ou autre chose… 

Parfois il arrive qu’un psy vous soit proposé dans le service qui vous suit à l’hôpital. Mais quand ça n’est pas le cas, vous pouvez aller en voir un près de chez vous. Souvent, quelques consultations suffisent, car il s’agit de vous redonner confiance après un choc émotionnel, et non vous guérir d’une maladie mentale. Il existe plusieurs grands types de suivis psychologiques, et il s’agira de trouver celui qui vous conviendra le mieux, voici quelques exemples : 

Psychanalyse : c’est un type très particulier de psychologie, une sorte d'enquête que vous faites sur votre vie. C’est souvent assez long car étendu dans le temps ; il s’agira de travailler sur vos souvenirs, plus ou moins lointains. 

Thérapies brèves : elles sont très pragmatiques, et centrées sur la réalité de votre quotidien. C’est pour cela qu’on les appelle souvent aussi “thérapies orientées vers les solutions”. Et comme leur nom l’indique, il ne faudra parfois que quelques consultations pour se sentir aller mieux. 

Hypnose ericksonienne : Comme pour les thérapies brèves, elles peuvent débloquer chez vous des choses assez rapidement, des comportements que vous avez depuis longtemps et que vous ne parvenez pas à changer, des croyances toxiques et autres pensées anxiogènes qui ternissent vos journées.  

 
Thérapies cognitivo-comportementales : Aussi appelée les TCC, elles vous permettront de changer un comportement bien précis ou une pensée spécifique et récurrent qui vous pose problème, avec l’aide du psychologue. Il s’agira d’apprendre à remplacer un comportement par un autre ou une pensée par une autre, qui n’est plus toxique pour vous. Souvent cette technique requiert une dizaine de consultations.