Mon anxiété m'empêche de dormir


Par : Vik
Il y a 10 mois
Nos activités de la journée ont bien souvent la vertu de nous occuper et nous empêcher de trop cogiter sur les sujets qui nous amène de l’angoisse. Et c’est très bien ! Seulement voilà : tout semble nous revenir quand on va se coucher…
Dès qu’on ferme les yeux et qu’on éteint la lumière, cela semble presque mécanique : les pensées s'enchaînent les unes après les autres ! Alors que pour dormir il est bon de réussir à ne penser à rien pendant seulement quelques secondes.
Mais comment faire pour ne penser à rien ?
En fait, une astuce pour ne penser à rien est de se focaliser sur une seule chose, parfois répétitive. C’est pour cette raison que dans le temps on comptait les moutons, qu’on visualise dans notre tête, sauter au-dessus d’une clôture. Et cela marche toujours !
Mais si on a envie d'essayer autre chose, on peut quand même se concentrer sur un exercice de visualisation, quelque chose qui va monopoliser notre attention, même pour un temps très petit : la jolie plage de nos dernières vacances par exemple, ou un autre bel endroit qui nous tient à coeur, ou même un lieu imaginaire ! Pourvu qu’on s’y sente bien.
Si vous avez l’impression de ne pas réussir à le faire, vous pouvez aussi trouver un bel endroit sur internet, imprimer la photo, et la poser sur votre table de nuit pour vous en imprégner avant d’éteindre la lumière.
Attention aux pièges : Il semble parfois plus facile de s’endormir avec la télé allumée ou en regardant une série jusqu’à en tomber de sommeil. En réalité, la lumière émise par les écrans perturbe la sécrétion de mélatonine orchestrée par notre cerveau. Cette hormone sécrétée par la glande pinéale possède justement la faculté de nous fournir un vrai sommeil réparateur. L’idéal pour aider notre cerveau à la sécréter est de ne pas poser ses yeux sur un écran au moins une heure avant de se coucher.
Un bon bouquin peut-être ? Personnellement je viens de finir “Le Voyage d’Hector”, et c’est une vraie réussite ! Non seulement il est passionnant et se lit très facilement, mais en plus il m’a fourni une vision nouvelle sur le bonheur.
Giacomo Di Falco, psychologue au CHU de Lilles
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